PROPOSITIONS
D’ACTIONS AU CONSEIL PASTORAL DE PIKINE DU 24 JANVIER 2016
1)Nous avons
d’abord fait les évaluations des activités de
Noël : noël des enfants, la fête de la
Sainte Famille, la fête de fin d’année, la Journée
Mondiale de la Paix, la célébration des 50 ans
d’ordination sacerdotale du Père Armel. Nous essaierons
de nous rappeler l’évaluation que nous avons faite, pour
l’année prochaine. Nous avons dit en particulier
que la célébration des 50 ans du Père Armel a
été faite d’une façon très simple,
et qui a plu à beaucoup de monde. On a ainsi ouvert un chemin
pour célébrer nos fêtes d’une manière
beaucoup plus simple, avec moins de dépenses. Limiter les
dépenses, c’est un grand service à rendre à
ceux qui nous entourent. Célébrer les baptêmes,
premières communions, confirmations, mariages mais aussi
enterrements dans la simplicité, en évitant les grandes
dépenses qui nous plongent dans des tas de difficultés
ensuite, ne nous empêche pas d’avoir de belles
célébrations, et de les vivre profondément dans
la foi. C’est un témoignage que nous devons donner.
Beaucoup de gens n’osent pas se marier à l’église,
ou faire la 1° communion de leur enfant, parce qu’ils n’ont
pas assez d’argent. C’est très grave. Ensuite,
dans toutes nos célébrations nous devons mettre en
pratique les quatre objectifs de notre Plan pastoral : la
communion, la sanctification mais aussi le témoignage et le
service.Nous avons pu partager la réflexion sur la Journée
Mondiale de la Paix, à la radio et à la télévision.
On peut demander au secrétariat le résumé en
français simple de cette lettre, pour continuer à la
travailler. Car il faut la vivre toute l’année.
2)Pour
le carême. Ce Carême doit être vécu
dans la Miséricorde, la conversion, et la Justice et la Paix.
Pas seulement, la charité. Comme les années
précédentes, le mercredi, nous aurons un temps de
formation (conférences de carême). Pour cela, nous
proposons comme effort de carême pour les jeunes qui viennent à
la paroisse pour les mouvements (CV / AV, scouts etc.) et aussi aux
chorales qui viennent aux répétitions, de faire
l’effort de participer à ces conférences, car
il est très important qu’ils se forment dans la foi
chrétienne. Le vendredi, au chemin de croix, la quête du
vendredi sera remise à la Caritas, pour aider les personnes
nécessiteuses. Nous allons commencer tout de suite les
inscriptions pour le pèlerinage paroissial qui aura
lieu à Popenguine, pour que les gens puissent trouver à
l’avance le prix du transport (seulement 1000 frs, la paroisse
complètera). Et aussi pour s’inscrire en nombre car
c’est une activité très importante.
Nous
avons vu aussi comment célébrer le vendredi saint,
avec un chemin de croix vivant dans les deux secteurs, à
Thiaroye et à Pikine.
3)Relations
avec les mairies : Ces relations sont très
importantes et nous remercions et félicitons nos délégués
auprès des mairies, qui font un travail très
intéressant. Il faut maintenant que ce travail descende dans
les CEB. Dans nos communautés de quartier, le 3ème
jeudi du mois est consacré en réunion à la vie
du quartier. Il est important d’apporter aux mairies nos
réflexions, nos idées et nos propositions
d’actions. C’est cela notre première
responsabilité, et pas seulement d’attendre des dons et
des cadeaux. Nous sommes des citoyens, nous devons participer à
la vie de notre commune et apporter nos idées de chrétien,
pour faire avances les choses. En particulier la miséricorde,
à tous les niveaux. On pourra demander au secrétariat
le compte rendu de la dernière réunion des délégués
auprès des mairies, de même que le document «Comment
vivre l’Année de la Miséricorde». A cette
occasion, nous avons rappelé à nouveau que l’Amicale
des jeunes de chaque CEB doit s’inscrire à la mairie,
dans la commission de la jeunesse. De même, l’association
des Femmes catholiques doit s’inscrire dans la commission des
femmes de la mairie. Participons aux formations et aux actions
menées par les municipalités. Par exemple pour la
formation des femmes, des jeunes (informatique, permis de conduire
etc.) les aides aux familles nécessiteuses et toutes les
autres actions qui sont menées.
Pour
l’aide de l’état aux familles nécessiteuses,
l’accueil se fait au niveau des quartiers. C’est pour
cela qu’il est absolument essentiel de participer à la
vie du quartier, et de collaborer avec les chefs et les marraines
de quartiers. De même, il est nécessaire que les
amicales des jeunes catholiques travaillent avec les associations
des jeunes du quartier (ASC, etc.). Et que l’association des
femmes catholiques travaille avec les ONG, et les autres
organisations qui lancent des projets dans nos quartiers. Cela est
très important et peut nous aider beaucoup.
4)La
Caritas : Beaucoup de gens viennent demander de l’aide
à la paroisse. Nous envoyons les personnes d’abord dans
la CEB de leur quartier, car c’est dans les quartiers qu’on
peut les connaître, et savoir quels sont les vrais nécessiteux.
Nous leur remettons un papier pour cela. Quand la CEB a aidé,
selon ses moyens, la personne nécessiteuse, on lui demande de
revenir à la paroisse pour qu’on puisse compléter
le soutien apporté, en disant ce que la CEB a déjà
fait. Mais l’action doit commencer au niveau de la CEB.
Bien sûr, nous aidons tous les nécessiteux, sans tenir
compte de leur ethnie ou de leur religion.
Pendant
le carême, nous allons refaire ce que nous avons commencé
l’année dernière, c’est-à-dire
apporter des dons chaque dimanche : un dimanche de l’huile,
un dimanche du riz, un autre dimanche du savon, un autre dimanche des
habits etc. pour manifester notre souci de ceux qui souffrent. Et
aussi pour faire comprendre qu’il ne s’agit pas seulement
d’aider les gens personnellement, avec nos moyens personnels.
Nous devons les aider ensemble, en communauté, et
organiser l’aide aux nécessiteux. Pas seulement des
distributions, mais leur apporter des formations, et des moyens de
travailler (petits projets). Et aussi de nous attaquer aux causes
de la pauvreté. Là encore, cela nous demande de
participer aux efforts du gouvernement, par exemple pour la mise en
place de la Couverture Médicale Universelle (CMU), pour la
lutte contre le chômage des jeunes, les bourses aux familles
nécessiteuses, etc.
5)Justice
et Paix : Cette commission a beaucoup de peine à
travailler, de même d’ailleurs que la Caritas. Nous
rappelons que chaque communauté (CEB), mais aussi tous les
groupes, les mouvements et autres organisations, en particulier les
chorales, les servants et les enfants de chœur, doivent
apporter des délégués à ces deux
commissions. Car tous, nous devons agir pour la charité et
le développement, de même que pour la justice et la
paix.
Nous
avons recommencé à lire des extraits de la lettre du
Pape François sur l’environnement, chaque
dimanche au moment des annonces. Il est important qu’après
cette lecture, on passe à l’action. Nous avons félicité
les catéchistes de Thiaroye qui ont prévu pour samedi
prochain, une action de nettoyage, pas seulement de l’église
mais aussi du quartier. La CPJ (Coordination des Jeunes) va s’assurer
que la grande chorale de Pikine va remettre une partie de ses
recettes à la Caritas, 15 % comme décidé
par les jeunes eux-mêmes au sein du CPJ.
Les
veuves souffrent beaucoup. D’abord, il y a manque de moyens
financiers pour faire vivre leur famille, quand le chef de famille
est décédé. Mais aussi des traditions et des
coutumes qui les écrasent, et les empêchent de vivre
librement, dans la paix. La Caritas est en train d’organiser
ces veuves, pour un projet de développement. Mais il faut
qu’au niveau de la paroisse, dans les CEB et dans les
associations des femmes catholiques, on réfléchisse
sérieusement à ces coutumes et à ces traditions,
au moment de la mort. Pour voir ce qu’il faut conserver, mais
aussi ce qu’il faut changer, et même supprimer, dans la
mesure où ces traditions ne sont pas chrétiennes et ne
correspondent pas à l’Evangile.
Nous
devons nous préparer sérieusement au référendum
sur le changement de la Constitution qui va bientôt avoir lieu.
Et nous inscrire sur les listes électorales. C’est
important, nous devons nous y préparer le plus sérieusement
possible.
Nous
avons peur du terrorisme. La meilleure façon de nous
protéger, ce ne sont pas les armes ou les policiers. C’est
de donner du travail aux jeunes, et de bien les éduquer dans
la foi. Et de bien nous entendre entre chrétiens et musulmans,
en travaillant ensemble pour la paix et le développement du
pays.
Des
femmes juristes veulent faire autoriser l’avortement.
Nous ne pouvons pas accepter cela. Nous devons défendre la vie
toujours et partout, en commençant par la vie de l’enfant
dans le ventre de sa mère.
5°CEB :
Nous avons mis au point le carnet des CEB, pour qu’il
puisse être utilisé dès le début du
carême.
Nous
avons rappelé que les communautés doivent donner leur
avis pour l’admission de chacun des catéchumènes.
D’abord ceux qui doivent entendre l’appel décisif
pour le baptême. Ensuite, il sera important que les CEB donnent
aussi leur avis sur chacun des catéchumènes qui vont
recevoir la première et la deuxième étape, de
même que la confirmation.
Tous
les catéchumènes, en particulier ceux qui attendent la
confirmation doivent absolument participer aux réunions de
CEB, de manière à commencer tout de suite un
engagement chrétien, qu’ils pourront continuer après
les sacrements.
Nous
avons rappelé l’importance de la préparation
aux sacrements. La remise d’un certificat de résidence
au moment du baptême ou du mariage, ce n’est pas
seulement une formalité : un papier à remplir.
Cela doit être pour nous l’occasion d’un dialogue
approfondi, avec les parents qui se préparent à faire
baptiser leur bébé, et pour les chrétiens qui
veulent se marier. Il faut saisir ces occasions.
Dans les CEB, il est absolument nécessaire de commencer les
prières chez les gens eux-mêmes, selon les
programmes qui nous ont été distribués depuis
maintenant deux ans. En particulier, la prière chez les
malades. Mais aussi au moment des naissances et des fiançailles.
De même, quand il y a un décès, le responsable à
la liturgie ne doit pas préparer seulement la veillée
mortuaire mais aussi l'enterrement au cimetière, et le soutien
des familles après les enterrements. La CEB doit veiller à
visiter, à encourager et à faire prier les personnes en
deuil, spécialement les veuves et les orphelins.
Au
sujet de la visite de l’icône de la Miséricorde,
dans les maisons, on choisit d’aller en priorité dans
les familles en difficulté. Cela a déjà eu un
impact très important. Il est nécessaire de garder le
sens de cette visite de l’Année de la Miséricorde.
Il ne s’agit pas seulement de chercher des grâces ou des
bénédictions, et d’attendre des guérisons,
des miracles ou des choses extraordinaires, il s’agit de nous
réconcilier et d’agir pour aider ceux qui souffrent,
et qui ont besoin de notre soutien dans les quartiers (les œuvres
de miséricorde physiques et spirituelles). A chaque CEB
maintenant de voir comment mettre ces choses en pratique.